Une publication récente sur les réseaux sociaux a mis en lumière l’état lamentable de la rivière Mroni Popo à Acoua. En pleine crise de l’eau, cette révélation a suscité l’indignation de la population mahoraise.
Parmi les personnes qui ont réagi Zouhourya Mouayad Ben, vice-président du Conseil départemental. Elle a fait part de son mécontentement et a annoncé que face à cette “situation inacceptable”, des agents du service de la Direction de la transition écologique et énergétique (DTEE) du Département, en collaboration avec la police municipale d’Acoua, ont effectué une visite de la rivière pour évaluer l’ampleur des dégâts.
Les images de la rivière pleine de saletés et de déviations illégales d’eau ont choqué de nombreux citoyens. À raison. Parmi d’autres éléments préoccupants, une publication sur Facebook fait mention de la construction, malgré lesdites conditions regrettables, d’une mosquée sauvage au milieu de la rivière en hauteur d’Acoua.
La vice-présidente du CD ainsi que les acteurs de la communauté villageoise ont appelé à mener des actions pour mettre fin à de telles pratiques environnementales préjudiciables, en plus de celles qui avaient été déjà lancées. De même, un appel est lancé à l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte pour qu’elle examine la situation et prenne les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.
On espère que cette prise de conscience collective conduira à des solutions concrètes pour préserver la nature et lutter contre les pratiques nuisibles à l’environnement et portant atteinte à la ressource précieuse de l’eau.
