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Wuambushu : la pression monte contre toutes les formes de délinquance

Alors que les relations entre la France et l’Union des Comores à propos de l’opération Wuambushu sont assez tendues, les forces de l’ordre poursuivent les enquêtes. Ainsi la Police Nationale communique sur sa page Facebook Police Nationale de Mayotte. Il apparaît l’information suivante :

[MENACES DE CRIME CONTRE LES PERSONNES, MATÉRIALISÉES PAR ÉCRIT, IMAGE, OU AUTRE OBJET / PROVOCATION PUBLIQUE A LA HAINE OU A LA VIOLENCE EN RAISON DE L’ORIGINE, L’ETHNIE, LA NATION, LA RACE OU LA RELIGION]

Le suivi d’un profil « Facebook » mettait en exergue des propos invitant les délinquants comoriens à incendier des habitations, des biens publics, ou s’en prendre aux forces de l’ordre, dans le cadre de l’opération dite  » WUAMBUSHU ».

L’enquête judiciaire était confiée au Groupe d’Investigations Spécialisées (GIS) de la Police Judiciaire de Mayotte. En étroite collaboration avec les enquêteurs, et après un travail de recherches poussé, les policiers de la Brigade Anti Criminalité de la Sécurité Publique identifiaient le détenteur du compte incriminé. Celui-ci était interpellé et placé en garde à vue le 18/04/23.

L’enquête se poursuivait et un second individu se présentait spontanément au commissariat de Police le 19/04/23, date à laquelle il était également placé sous le régime de la garde à vue.

Entendus, ils reconnaissaient l’intégralité des faits: la propriété du compte pour le premier et les propos incitant à la violence pour le second. Ce dernier se défendait en expliquant avoir répondu à une vidéo de menaces formulées par une femme sur un groupe social public. Cette vidéo demeurait introuvable sur les réseaux sociaux.

Au vu des propos radicaux tenus par le mis en cause , il était déféré le 20 avril 2023 devant le Magistrat de permanence près le Tribunal Judiciaire de Mamoudzou en vue d’une comparution immédiate.

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