
Le sénateur Saïd Omar Oili s’en prend une nouvelle fois au préfet Bieuville. Il interpelle le ministre de l’Intérieur pour connaître les raisons qui ont conduit, entre 2020 et 2023, dans plus de 21 000 cas, à ne pas expulser les personnes interpellées en situation irrégulière. Le ministre lui donne des chiffres et indique que dans 11 724 cas, c’est une décision du préfet, sur la base d’un recours gracieux. « Le sénateur souhaite connaître les motivations qui ont conduit à ces renoncements : « Il est dit que pour qu’un tel recours soit accordé, des éléments précis doivent être fournis à la préfecture, qui apprécie les situations individuelles. J’aurais donc souhaité connaître les principaux motifs de recours gracieux retenus pour les 11 724 recours évoqués », écrit le sénateur au préfet dans un courrier daté du 5 juin.