Dans une lettre ouverte en date du 5 juin 2025, le président du MEDEF Mayotte, Fahardine Mohamed, alerte les autorités sur les conséquences économiques préoccupantes des blocages routiers persistants sur l’île à cause du mouvement des taximen. Déjà affaibli par le passage du cyclone Chido, le tissu économique mahorais se retrouve, selon lui, mis à rude épreuve par les perturbations actuelles. Plusieurs entreprises rapportent des absences de salariés, des retards, des ruptures d’approvisionnement et des pertes d’exploitation.
Le MEDEF appelle à des mesures urgentes pour éviter l’effondrement de l’activité économique : levée immédiate des barrages, protection des salariés et des entreprises, continuité des services essentiels. L’organisation patronale insiste également sur l’importance d’intégrer les représentants économiques aux discussions en cours avec les services de l’État, afin d’élaborer des solutions concertées.
Pour Fahardine Mohamed, « l’économie de Mayotte est un bien commun » qu’il faut préserver à tout prix. Il appelle à un retour au dialogue, à la cohésion et à une stratégie partagée pour accompagner la reconstruction et la relance du territoire dans un climat social apaisé.
