La circulation du virus chikungunya se poursuit discrètement mais certainement à Mayotte, sur l’ensemble du territoire. Depuis le mois de mars, 17 cas autochtones ont été confirmés par l’ARS, sans lien avec des voyages récents hors du territoire. D’autres cas suspects font actuellement l’objet d’investigations dans plusieurs communes.
Bien que la situation ne soit pas qualifiée d’épidémie, les conditions restent favorables à la transmission. Le moustique Aedes aegypti, vecteur du virus, est fortement implanté sur l’île. Les autorités sanitaires rappellent donc l’importance des gestes de prévention pour limiter la propagation.
Le chikungunya se manifeste par une forte fièvre, des douleurs articulaires intenses, de la fatigue et des maux de tête. Les douleurs peuvent parfois persister plusieurs semaines après l’infection.
Des opérations de démoustication ont été engagées dans les zones touchées et les messages de sensibilisation sont renforcés, elles auront lieu dans les prochains jours à Pamandzi, Mamoudzou, Koungou, Malamani et Kaweni. Les habitants sont invités à supprimer les gîtes larvaires, à utiliser des répulsifs et à se protéger avec des moustiquaires. 978 gites larvaires ont été recensés dont 267 contenant des larves de moustiques et des nymphes.
La mobilisation collective reste essentielle pour éviter une reprise de la transmission dans les semaines à venir.






