A la une de France Mayotte Matin aujourd’hui. La justice rattrape une affaire vieille de dix ans avec l’ouverture du procès de Théophane Narayanin, autour de l’agression violente d’une avocate. Un dossier lourd, marqué par des années de renvois, de zones d’ombre et de tensions, qui ravive le malaise autour de la sécurité des professionnels du droit à Mayotte.
Sur le terrain politique, Soula Saïd-Souffou interpelle directement le chef de l’État. Dans une lettre au ton grave, il décrit une île encore fracturée un an après Chido, minée par l’insécurité, la pauvreté et une départementalisation inachevée. En parallèle, Sébastien Lecornu défend un budget présenté comme stratégique pour les Outre-mer, avec des promesses fortes pour la santé et l’économie, suspendues au vote parlementaire.
À l’école, le débat s’intensifie sur la nécessité d’un modèle éducatif adapté aux réalités mahoraises, face à une pression démographique et sociale hors normes. Côté faits divers, l’insécurité reste prégnante avec braquages et agressions à Majicavo Koropa, tandis qu’un migrant évadé du CRA a été rattrapé in extremis à Dzaoudzi.
La santé n’est pas en reste avec la venue de la direction nationale de l’Assurance maladie, venue mesurer l’ampleur des besoins. Entre mémoire, culture et vigilance sismique, Mayotte avance, fragile mais debout.










