A la une de France Mayotte Matin aujourd’hui, 11 mois après le passage du cyclone Chido, de nombreux sinistrés attendent encore leur indemnisation de leurs assurances. La préfecture met en place un dispositif pour signaler les dossiers bloqués, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises. Le but est de faire pression sur les assureurs et d’accélérer les réparations. Beaucoup de familles vivent encore sous bâches, dans des maisons endommagées dont les travaux sont suspendus faute de remboursement.
Sur le front de la sécurité, nouvelle scène de tension au lycée des Lumières, à Kawéni. Des groupes de jeunes ont harcelé l’établissement en milieu de journée, obligeant direction et rectorat à confiner puis à évacuer les élèves sous escorte policière. De nombreuses grenades lacrymogènes ont été utilisées et le climat reste électrique aux abords de plusieurs établissements du département. Depuis la rentrée, les personnels comme les riverains alertent sur une violence récurrente.
Le recensement général de la population entre en phase opérationnelle. Près de 700 agents sont formés pour aller sur le terrain, y compris dans les quartiers informels. L’enjeu est majeur : établir enfin combien de personnes vivent réellement à Mayotte, afin d’adapter budgets, écoles, réseaux et services publics.
Dans un autre registre, des gendarmes interviennent dans les collèges pour sensibiliser au cyber-harcèlement et aux discriminations, alors que les signalements augmentent.






