La situation des vols privés dans la zone océan Indien se complique. Aux Comores, le gouvernement a confié l’exploitation du terminal de l’aéroport à un groupe basé à Dubaï. Conséquence immédiate : les taxes d’atterrissage bondissent de 100 à 750 euros, rendant les déplacements bien plus coûteux et réduisant l’accessibilité de l’archipel pour les opérateurs privés.
À Madagascar, c’est le ciel diplomatique qui s’assombrit de nouveau. Le pays reste dans le viseur des États-Unis après des soupçons liés à l’immatriculation et à la location de Boeing 777 cargo utilisés par l’Iran, en dépit de l’embargo. Pour l’heure, les vols privés sont purement et simplement suspendus compliquant donc la vie des entreprises et des personnes vivant et travaillant entre les deux pays.
Au Mozambique, l’incertitude demeure, mais des démarches sont en cours pour envisager une ouverture de lignes avec le pays dans la perspective de se tenir prêt au moment de rebond du projet gazier. Si ce projet aboutit, il pourrait offrir une alternative précieuse aux opérateurs et voyageurs cherchant à contourner les blocages actuels et à développer leurs activités.
Entre restrictions réglementaires, pressions internationales et hausse des coûts, l’avenir des liaisons privées régionales apparaît de nouveau incertain comme trop souvent alors que le dynamisme économique devrait faciliter les échanges. Les professionnels du secteur devront composer avec des conditions de plus en plus contraignantes pour maintenir leurs activités dans la région.






