Au lendemain des violences qui ont secoué Sada et Mangajou dans la nuit du 16 au 17 novembre, le Rassemblement National Mayotte monte au créneau. Dans un communiqué au ton offensif, le parti dénonce « des exactions sans précédent », citant des véhicules incendiés et des habitants livrés à eux-mêmes pendant plusieurs heures.
Le RN accuse directement l’État de « ne plus protéger les Mahorais », visant le préfet qu’il qualifie de « représentant des délinquants plutôt que de la population ». Le mouvement estime que la situation sécuritaire à Mayotte n’existe « dans aucune autre région de France » et appelle le gouvernement à s’inspirer des solutions proposées par Marine Le Pen et Jordan Bardella.
Sur le terrain, des habitants confirment des scènes de chaos nocturne et des barrages spontanés montés à l’aube. Aucun bilan officiel n’a encore été communiqué, mais une nouvelle fois, le sentiment d’abandon nourrit la colère.






