Une syndicaliste policière, Linda Kebbab, affirme avoir découvert un trafic de nationalité française orchestré depuis les Comores. Ce réseau criminel exploiterait les failles administratives en falsifiant des actes de naissance, notamment en modifiant le nom des mères pour les faire passer pour des Mahoraises, permettant ainsi à des Comoriens de réclamer la nationalité française par le droit du sang. Cette fraude faciliterait l’obtention de documents d’identité et l’accès aux prestations sociales.
À La Réunion, des enquêtes ont révélé que ces réseaux auraient causé des préjudices dépassant un million d’euros.
Par ailleurs, elle souligne que des passeurs acheminent des femmes enceintes à Mayotte, alimentant le débat sur le droit du sol. Le système d’état civil comorien est également mis en cause : le directeur de la Sûreté nationale et des hauts responsables sont poursuivis pour falsification de passeports dans le cadre d’un programme de “citoyenneté économique”.
Ce scandale souligne les failles administratives comoriennes et leurs conséquences migratoires.
