Le tribunal a rendu son verdict dans l’affaire du maire de Koungou.
Reconnu coupable, l’intéressé a été condamné à 24 mois de prison, dont 12 mois avec sursis. La partie ferme de la peine pourra être aménagée sous la forme d’un bracelet électronique, une modalité qui permet l’exécution de la sanction hors détention tout en maintenant une contrainte judiciaire effective. Au-delà de la peine privative de liberté, la décision judiciaire comporte un volet politique et financier particulièrement sévère. Bamcolo Assani Saindou écope en effet de cinq ans d’inéligibilité, assortis de l’exécution provisoire. Il ne pourra pas être candidat en mars prochain.
Concrètement, cette mesure s’applique immédiatement, indépendamment d’un éventuel appel, et l’écarte sans délai de toute possibilité de se présenter à une élection ou d’exercer un mandat électif. Il ne pourra donc pas être candidat en mars prochain. Sur le plan pécuniaire, la juridiction a également prononcé une amende de 18 000 euros, venant alourdir une sanction globale qui marque clairement la gravité des faits reprochés.
Cette condamnation s’inscrit dans un contexte de vigilance accrue de la justice face aux atteintes à la probité et à la confiance publique. Pour les observateurs, ce jugement envoie un signal fort : les manquements sanctionnés ne relèvent pas de simples erreurs, mais appellent des réponses pénales fermes, tant sur le plan judiciaire que civique. Reste désormais à savoir si la défense fera appel et comment cette décision pèsera, durablement, sur l’avenir personnel et public de Bamcolo.










