L’indice des prix à la consommation publié par l’Insee pour la période de décembre 2024 à mars 2025 ne permet pas d’évaluer précisément le coût de la vie. En cause : les ruptures persistantes de produits alimentaires depuis le cyclone Chido. Résultat, l’alimentaire est exclu du calcul. Pourtant, ce poste représente plus de 20 % des dépenses des ménages. L’énergie, elle, recule de 5,4 %, tirée par une chute de 16,1 % des prix de l’électricité. Les produits manufacturés progressent de 0,4 %, le tabac de 2,7 %, tandis que les services restent stables, avec des variations fortes selon les secteurs. Mais sans les prix des denrées, impossible de dire si la vie devient vraiment plus chère ou non. L’indicateur reste partiel, et le doute entier.
