« L’objectif de ma présence à Mayotte est d’être solidaire de mes confrères, de venir constater les dégâts de Chido, de suivre ce qui est fait sur le plan humanitaire, mais aussi d’accélérer les processus de redémarrage économique pour permettre de remettre en mouvement Mayotte », explique Thierry Marx, président confédéral de l’Union des Métiers de l’hôtellerie restauration (Umih). Il ne s’agissait pas d’une simple visite pour se rendre compte de la situation catastrophique. « Je vais être reçu par Manuel Valls, le ministre des outre-mer. Je vais lui exposer clairement la situation ». Lors de sa rencontre avec le ministre, il compte « insister sur l’importance du redémarrage rapide d’une économie et de penser un Mayotte en construction, pas simplement l’idée d’une reconstruction de choses qui ne fonctionnaient pas, mais dire on va aller vers un Mayotte nouveau. »
Il souhaite également alerter sur les aides proposées aux entreprises qui sont jugées « largement insuffisantes », pour le président confédéral de l’Umih. « 20 000 euros, c’est absolument rien au regard de la reconstruction de l’outil de travail. Rien que changer un fourneau et un four vous êtes déjà dans l’enveloppe des 20 000 euros », souligne-t-il.






