
Ce mardi 6 mai, la météo décide de faire dans le contraste, entre douceur ensoleillée et quelques ondées qui viennent jouer les trouble-fête. Le matin commence sous un ciel capricieux où le soleil tente de percer entre deux nuages, mais ces derniers, farceurs, viennent parfois déposer une averse surprise, surtout pour ceux qui ont oublié leur parapluie. Le vent ne fait pas semblant : venu du sud-est, il souffle à 20 ou 30 km/h, avec parfois un petit excès de zèle, comme s’il voulait rappeler à tout le monde qu’on est bien sur une île. Et comme si cela ne suffisait pas, la mer s’agite au large avec une houle sud-sud-ouest qui danse à deux mètres de haut. Autant dire qu’il va falloir bien s’accrocher à sa pirogue.
L’après-midi se veut plus coopératif. Les nuages, peut-être vexés d’avoir été ignorés, s’enfuient vers le nord-ouest, laissant derrière eux quelques averses dispersées, comme pour marquer leur départ d’un dernier clin d’œil humide. Le vent se calme un peu, passant à un rythme plus pépère venu de l’est. La mer, elle, reste dans sa dynamique matinale : pas franchement énervée mais clairement pas d’humeur à se reposer. La houle de deux mètres continue de faire des vagues, au propre comme au figuré.
Côté thermomètre, on oscille joyeusement entre 26 et 33 degrés selon les coins, histoire de rappeler que même quand ça souffle un peu, il fait bon vivre sous les tropiques. À Dzaoudzi, les marées suivent leur tempo avec des mouvements bien rythmés, pendant que le soleil, fidèle à ses horaires, se lève à 06h07 et se couche à 17h44. Quant à la lune, elle débarque dans l’après-midi et ne tire sa révérence qu’en pleine nuit, pour les plus rêveurs ou les insomniaques.
Un mardi comme on les aime : un peu musclé côté météo, mais avec suffisamment de lumière et de chaleur pour garder le sourire.