Aujourd’hui, dans France Mayotte matin, l’évacuation du camp de Tsoundzou II prend une tournure brutale. Après plusieurs semaines de départs volontaires, les pelleteuses sont entrées en action, forçant des centaines de migrants à quitter les lieux. L’opération, pilotée par la préfecture, est présentée comme la plus vaste mise à l’abri depuis deux ans. Plus de 400 personnes ont été relogées, mais de nombreuses autres restent sans solution. Le préfet insiste sur le cadre légal et sanitaire de l’opération, en ciblant les personnes vulnérables et identifiées dans les enquêtes sociales.
Le Journal de Mayotte, quant à lui, évoque la réalité du terrain : plus de 1.200 personnes vivaient dans le camp selon les associations, mais seules 402 ont été relogées. L’absence d’alternative et les conditions sanitaires dégradées ont précipité l’intervention. La préfecture reconnaît que de nouveaux campements pourraient réapparaître, faute de solutions durables. Le préfet François-Xavier Bieuville évoque la difficulté de gérer un flux migratoire constant dans un contexte de pénurie d’hébergements.
Enfin, Flash Infos revient sur les chiffres nationaux de l’IGPN : Mayotte concentre à elle seule 41 % des usages d’armes longues par la police en 2024. L’usage fréquent de tirs de dissuasion et de LBD y est justifié par un contexte sécuritaire tendu. Ce constat, alarmant, souligne l’ampleur des défis sécuritaires sur le territoire.









