Aujourd’hui, dans France Mayotte matin, la colère enfle autour de la prime Chido : les agents territoriaux multiplient les actions pour obtenir cette indemnité de 2 000 euros, dénonçant un traitement inégal selon les collectivités. Par ailleurs, à Vahibé, les habitants montent au créneau contre l’insécurité grandissante, interpellant les autorités sur la multiplication des agressions. Enfin, la réforme institutionnelle suscite des remous : le mode de scrutin proposé par Paris divise, notamment sur la question de la représentativité et du flou autour de la future présidence du Conseil départemental.
Le Journal de Mayotte, quant à lui, revient en profondeur sur le discours de Manuel Valls au Sénat concernant la refondation de Mayotte. Le ministre insiste sur une stratégie quinquennale structurée autour de trois phases : gestion de l’urgence, reconstruction et refondation, pour un montant global qui pourrait dépasser 6,7 milliards d’euros. Il affirme que “Mayotte n’a pas été laissée de côté” et annonce que la piste longue sera bien construite en Grande-Terre, malgré les divisions locales à Bouyouni.
Enfin, Flash Infos revient sur la promulgation de la nouvelle loi restreignant l’accès au droit du sol. Désormais, à Mayotte, seuls les enfants nés de deux parents en situation régulière depuis plus d’un an pourront accéder automatiquement à la nationalité française. Une mesure controversée, défendue comme outil de lutte contre l’immigration irrégulière, mais qui pourrait impacter près de la moitié des naissances. Dans le même numéro, FI fait aussi le point sur la dérogation permettant de recruter des professeurs à bac+2 à Mayotte, une mesure destinée à pallier le manque criant d’enseignants.






