La Première ministre a effectué une visite significative à l’usine de dessalement de Petite Terre, apportant ainsi son soutien concret à la résolution de la crise de l’eau à Mayotte. Durant cette visite, des annonces majeures ont été faites pour répondre aux défis urgents auxquels la population est confrontée.
La capacité de production de l’usine de dessalement de Petite Terre a été augmentée afin de permettre l’acheminement d’eau vers Grande-Terre. Cette mesure, confirmée par la Première ministre, vise à soulager significativement la population en assurant un approvisionnement plus stable en eau.
Concernant la distribution d’eau, la Première ministre a confirmé la continuité des distributions de bouteilles d’eau à la population, une initiative débutée en novembre dernier et qui se poursuivra tout au long de la crise. De plus, le financement des factures d’eau, actuellement pris en charge par l’État jusqu’à la fin de l’année, sera prolongé jusqu’à la résolution complète de la crise.
Les entreprises locales ont également reçu une attention particulière. La Première ministre a rappelé que 80 entreprises ont déjà bénéficié des aides de l’État, totalisant 2 millions d’euros. Ce dispositif d’aides sera maintenu jusqu’à la fin de la crise. De plus, un accompagnement financier équivalent sera dévoilé pour les entreprises agricoles qui n’ont pas encore bénéficié d’aides et qui sont également durement touchées.
La visite à l’usine de dessalement a également été l’occasion de présenter les grands projets financés par l’État visant à augmenter la capacité de production d’eau à Mayotte. L’usine de dessalement, prévue pour produire 10 000 mètres cubes d’eau début 2025, témoigne de l’engagement de l’État à résoudre la problématique de l’eau et à diversifier les sources d’approvisionnement pour mettre fin à la dépendance aux pluies.
Alors que la crise de l’eau persiste, ces annonces de la Première ministre incarnent une réponse politique aux défis sociétaux urgents. Bien que l’efficacité de ces mesures soit sujette à l’épreuve du temps, elles reflètent la volonté gouvernementale de prendre en main la résolution de cette crise complexe.
