Un héritage oublié
À l’heure où Mayotte se relève du cyclone Chido, une conférence vient rappeler une page essentielle de l’histoire locale de l’habitat. Depuis la création de la Société Immobilière de Mayotte, jusqu’au début des années 2000, la fameuse “case SIM” a structuré la construction du territoire. Fondée sur des études ethnologiques, elle mobilisait des matériaux locaux – notamment la brique de terre comprimée – et faisait travailler des centaines d’artisans mahorais. En moins de trente ans, 18 000 maisons en accession et 1 600 logements locatifs ont vu le jour, un record jamais égalé.
Se souvenir pour reconstruire
Alors que l’île repense son avenir urbain après Chido, les Naturalistes de Mayotte, le CAUE, le Rectorat, ArTerre et le collectif Encore Heureux organisent une conférence animée par Vincent Liétar, ancien directeur adjoint de la SIM. Elle sera suivie d’une visite guidée du chantier du Lycée des Métiers du Bâtiment, ce samedi 7 décembre à 14h.
Une occasion de revisiter un modèle durable, ancré dans la culture locale, au moment où Mayotte cherche des réponses pour rebâtir autrement.









