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Premier jour de rentrée scolaire et premiers caillassages sur le secteur de Dzoumogné

L’année scolaire 2021-2022 avait été particulièrement agitée avec de très nombreux caillassages et agressions d’élèves, mais aussi de bus dégradés et des millions d’euros de dégâts. L’année nouvelle débute donc et de la plus mauvaise des manières…

 

Un peu plus de 112 000 enfants du département ont repris le chemin de l’école mercredi après de longues vacances avec près de 300 conducteurs d’autocars pour sillonner les 283 circuits mis en place par le conseil départemental et accompagner dans les établissements près de 30 000 élèves empruntant au quotidien les transports scolaires.

Or, comme redouté hier en fin de journée, le premier caillassage de bus a été à déplorer. Un conducteur a ainsi signalé aux alentours de 18H30 que son véhicule avait fait l’objet de jets de projectiles sur le secteur de Dzoumogné (comme d’habitude est-il permis de dire). Fort heureusement, l’autocar était vide, les élèves avaient d’ores et déjà été acheminés et débarqués. Un bris de glace est relevé pour ce transporteur qui entame donc l’année scolaire en rencontrant ses premiers problèmes. Car il faudra bien réparer le bus, le remettre en circuit, et cela prendra du temps et aura un coût certain.

 

Qui plus est, il convient de rappeler que sur le secteur de Dzoumogné le pont est en travaux, ou en recherche de solutions plutôt et un système de navettes a été mis en place pour le transport des élèves. Ceux-ci descendent de premiers véhicules, empruntent une passerelle pour passer la rivière avant de remonter dans d’autres bus pour les amener à l’école… Il s’agit donc d’un secteur à risque particulier qu’il conviendra de surveiller comme le lait sur le feu en zone où les heurts, caillassages et agressions sont si fréquents.

La situation y est particulière, avec des risques forts de débordements. A suivre sur ce point…

En attendant, le conseil départemental a réagi et mis en place de nouvelles mesures de sécurité avec la vidéosurveillance embarquée dans les bus ou bien encore les contrôles de titres de transports dont l’absence fera l’objet de verbalisations.

Mais le dispositif sera-t-il suffisant ? Au regard des premiers éléments, le transport scolaire ne saurait se passer de l’appui des forces de l’ordre qui sont elles aussi mobilisées…

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