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Pôle Emploi et l’ADIE vont aider cinq entrepreneurs de Mayotte

Pôle Emploi Mayotte et l’ADIE proposent une formation de trois jours pour accompagner les entrepreneurs mahorais, du 16 au 18 décembre.

Cinq Mahorais.es vont avoir la chance de mettre en œuvre leur projet d’entreprise. Ce grâce à l’offre de formation « 3 jours pour entreprendre » (3JPE) développée par le Pôle Emploi de Mayotte et l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique). Du 16 au 18 décembre, cinq demandeurs d’emploi de moins de 30 ans pourront bénéficier de ce programme d’aide à l’entrepreneuriat.

Mayotte, il est vrai, compte beaucoup de personnes en inactivité professionnelle. 45% des moins de 30 ans recherchent un emploi, selon une étude de l’INSEE sur l’emploi en 2019. Ainsi, selon Pôle Emploi et l’ADIE, la solution serait d’entreprendre. Seulement, il ne faut pas oublier que le marché de l’emploi est beaucoup moins faste qu’en métropole. De plus, la période pour entreprendre est très compliquée, entre crise sanitaire et problèmes économiques propres à l’île.

Trois jours intenses, par Pôle Emploi, pour Mayotte

Le but de cette formation est d’être accompagné dès le démarrage. Ainsi, les bénéficiaires des 3JPE pourront perfectionner leurs business plans et stratégies commerciales. Le parcours de trois jours réunira des rencontres et des découvertes. Des rencontres avec les acteurs de l’accompagnement et du financement des entrepreneurs à Mayotte, tout d’abord. La découverte du parcours et du quotidien d’un entrepreneur en activité, ensuite.

L’objectif ? Se projeter dans la création et la mise en place d’une entreprise. A l’issue de ces trois jours pour entreprendre, les jeunes Mahorais.es seront suivis et accompagnés. Ils seront notamment orientés vers des structures adaptées pour mettre en œuvre leurs projets. Alors qu’un Français sur trois veut entreprendre, la moitié d’entre eux estime qu’il n’est pas possible d’aller au bout de la démarche. Dès lors, l’initiative du Pôle Emploi et de l’ADIE de Mayotte paraît être un bon accompagnement. Même si l’activité professionnelle des Mahorais.es passera aussi et surtout par plus d’emplois.

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