Aux Philippines, la tortue olivâtre lutte pour survivre face au braconnage, au commerce illégal et au tourisme non encadré. Malgré des programmes locaux ayant permis la libération de milliers de bébés tortues ces derniers mois, l’espèce reste classée “vulnérable” par l’UICN. La chair continue d’être consommée, les œufs vendus au marché noir, et la montée du niveau de la mer réduit les sites de ponte.
Cette situation résonne fortement à Mayotte. Ici aussi, malgré la loi, des tortues sont encore braconnées, parfois massacrées sur les plages pour leur viande. Pourtant, l’île fait partie des derniers sanctuaires de l’océan Indien où les tortues continuent de venir pondre. Chaque saison, des centaines de femelles viennent sur les plages de Saziley, Moya ou Dzoumogné.
L’exemple philippin nous rappelle que rien n’est acquis : sans vigilance, sans contrôles renforcés et sans mobilisation des habitants, la tortue risque de disparaître. Protéger ces animaux emblématiques n’est pas qu’une question d’écologie : c’est préserver un patrimoine vivant, partagé entre Mayotte et le reste du monde.






