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Petits arrangements communautaires autour du viol d’une enfant de moins de 15 ans

Insécurité : le poids des convenances a encore frappé

Si les langues se délient à Mayotte sur les affaires de viol, il est encore difficile parfois pour les jeunes victimes, d’aller au bout de leur reconstruction parce qu’après avoir parlé, les adultes s’arrangent entre eux pour éviter probablement à la famille la honte. C’est l’amer expérience qu’est en train de faire cette jeune fille de presque 15 ans qui habite à Tsoundzou

Alors qu’elle était avec des amis pour la soirée, la jeune fille décide de rentrer chez elle et l’un des amis avec qui elle venait de passer quelques heures lui propose de la ramener afin d’être en sécurité, sensible la jeune fille accepte. Sur le chemin du retour, le jeune homme la pousse dans la forêt avant de la violer sauvagement et de l’abandonner nue, livrée à son triste sort, elle sera ensuite prise en charge par quelqu’un qu’elle connaissait et qui la ramènera jusque dans son village. La police est alors appelée, la jeune fille est prise en charge puis plus tard quand elle sera rentrée chez elle après les examens médicaux et l’écoute des professionnels spécialisés, elle racontera à ses parents ce qui lui est arrivé, elle désignera son agresseur. Les parents pourront donc se rapprocher de la famille de l’agresseur pour régler leurs comptes.

Au final malheureusement la version de la jeune fille changera, elle revient sur sa version des faits, elle ne peut plus dire qu’elle n’a pas été violée car les examens médicaux en attestent, mais elle dit que sous le choc elle s’est trompée et que l’agresseur n’est pas celui qu’elle a désigné en premier mais un inconnu.

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