Samedi soir, le quartier de Convalescence a de nouveau été le théâtre de violences urbaines. Un barrage composé de déchets a été dressé en travers de la chaussée, coupant la circulation et créant une atmosphère de tension. La Brigade anticriminalité (BAC) a dû intervenir rapidement pour disperser les fauteurs de troubles et rétablir le calme. Selon plusieurs témoins, l’épisode s’est déroulé entre les 16 villas et le secteur dit de Convalescence, une zone déjà marquée par de récents débordements. Les habitants, encore ébranlés par les nuits agitées vécues il y a quelques semaines, ont entendu à plusieurs reprises
des tirs de grenades lacrymogènes utilisés par les forces de l’ordre pour contenir la situation. La Police nationale confirme les faits et explique que ces violences seraient liées à l’interpellation récente d’un ressortissant comorien domicilié dans ce quartier. Le barrage aurait ainsi été érigé en signe de protestation ou en représailles face à l’action des autorités. Pour les riverains, ces scènes de violence viennent rallumer la crainte d’une escalade durable.
Dimanche rebelote reprise des tensions cette fois plus près encore du quartier des 16 villas ou des gens ou des enfants d’une dizaine d’année suivaient les adolescents et les adultes pour se battre avec la police nationale. Plusieurs tirs de grenades lacrymogènes ont encore été entendus par les résidents. Les voitures et les deux roues rebroussaient quant à eux chemin. Du côté des forces de l’ordre, la vigilance reste maximale. La consigne est claire : empêcher
toute propagation des violences et garantir la sécurité des habitants. Mais sur le terrain, la lassitude grandit face à des troubles qui semblent se répéter.

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