À Mayotte, un phénomène nouveau gagne en visibilité dans les rues de Mamoudzou, Koungou ou Dembéni : les trottinettes et petits véhicules électriques se multiplient, répondant à un besoin croissant de mobilité urbaine simple et économique. Ces engins, classés en France comme engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), sont compacts, silencieux et adaptés aux déplacements courts en milieu urbain. 
Sur l’île, plusieurs sociétés proposent des scooters électriques à la location quotidienne, avec des tarifs autour de 18 € par jour, permettant de découvrir la ville ou d’aller au travail sans les contraintes d’un véhicule classique.  Les trottinettes achetées en magasin peuvent être accessibles dès environ 450 €, selon les modèles et la puissance. 
Ce mode de transport s’inscrit dans une tendance mondiale de micro-mobilité, qui vise à offrir une alternative propre, flexible et moins coûteuse que la voiture pour les trajets quotidiens.  Pour les consommateurs mahorais, la question de la rentabilité dépend de l’usage : pour les déplacements quotidiens courts, ces engins permettent de réduire les frais de carburant et de parking, mais nécessitent un investissement initial ou une dépense de location régulière.
Alors que Mayotte fait face à des embouteillages croissants et à une urbanisation rapide, la micro-mobilité électrique apparaît comme une solution pratique et durable, à condition d’assurer sécurité et infrastructure adaptées pour ces nouveaux usagers









