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Les usagers de la route sont de plus en plus inquiets des risques pris sur les routes du centre

La trêve aura été de très courte durée, la criminalité sur les routes de Mayotte a repris de plus belle avec des coupeurs de route, caillasseurs qui agressent et terrorisent les usagers de la route qui ont à passer par Kahani et Tsararano

Lundi, des voyous ont pris d’assaut, comme de plus en plus souvent, les routes de la commune de Tsingoni pour ériger des barrages, les gendarmes ont réussi à ramener le calme rapidement. Dans la soirée de mardi à mercredi, les affrontements entre délinquants et gendarmes ont commencé un peu après 17h30 à Tsararano quand une barricade a été érigée non loin du lycée. Rapidement, les gendarmes sont intervenus, ils sont alors devenus comme régulièrement, la cible des jets de pierres envoyés par la dizaine de délinquants qui s’affrontaient auparavant autour de la barricade. Les gendarmes ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les fauteurs de troubles et surtout supprimer la barricade afin de rétablir la circulation.

Le calme était à peine revenu sur Tsararano qu’ils ont poursuivi leur route vers Kahani puisque à 21h0, une bande de délinquants a commencé à ériger des barrages sur la route départementale, les gendarmes sont arrivés rapidement pour disperser les émeutiers qui pendant toute la soirée vont jouer au jeu du chat et de la souris avec la gendarmerie, ils vont dresser pas moins de 3 barricades, se cacher dans la forêt, puis revenir rapidement pour caillasser et ensuite disparaître de nouveau.

Situation particulièrement angoissante pour les usagers de la route qui ne savent pas, alors qu’ils doivent emprunter cette artère, s’ils arriveront de l’autre côté de Kahany sans recevoir de pierres.

Probablement la mairie de Ouangani devrait travailler rapidement à définir des zones à décaser, les bidonvilles dans la commune du centre ne manquent pas. Pour autant, voilà de très nombreux mois en dépit des tensions permanentes et des agressions récurrentes que des opérations de décasage n’ont pas été menées dans cette localité.

Anne Constance Onghéna pour France Mayotte Matin

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