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Les services du Procureur reviennent sur l’affaire des coups de feu tirés par le policier sur les voyous à Cavani

Les services du Procureur de la République prennent de la parole via un communiqué s’agissant de l’affaire du policier ayant tiré sur des voyous dimanche dernier après le match de foot alors qu’une vague de violence s’abattait sur Cavani :

« Ouverture d’information judiciaire pour faits de violence avec arme ayant entraîné une IT inférieur à 8 jours et violences avec arme ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours »

Le 23 juillet 2023 aux alentours de 18h00, les policiers du commissariat de police de Mamoudzou était informé de ce qu’un fonctionnaire de police hors service qui regagnait son domicile sis dans cette même localité avait fait usage de son arme de service à plusieurs reprises.

Les policiers apprenaient dans le même temps que 2 mineurs avaient été transportés blessés par arme à feu au CHM :

Les faits avaient eu lieu dans un contexte de tension au cours de l’après-midi dans ce quartier de Cavani où plusieurs groupes de jeunes s’étaient rassemblés certains pacifiquement d’autres de façon plus agressive.

Le fonctionnaire de police était blessé légèrement par certains jeunes qui restent à identifier. Ayant pu regagner son domicile il s’était muni de son arme, chargée, était ressorti de chez lui et avait dans des circonstances qui restent à compléter, fait usage à plusieurs reprises de son arme, blessant les 2 mineurs.

Ces derniers étaient encore à ce jour hospitalisés, ayant eu à subir une intervention chirurgicale ils se voyaient attribuer respectivement une ITT de 6 jours pour l’un et 21 jours pour l’autre. Le fonctionnaire de police a été placé en garde à vue pour des faits de violences volontaires avec arme ayant entraîné une ITT de moins de 8 jours et de plus de 8 jours.

A l’issue de cette mesure de garde à vue, il a été déféré au tribunal de Mamoudzou en vue de l’ouverture d’une information judiciaire sous les qualifications délictuelles ci-dessus énoncées.

Il a été mis en examen pour les dits faits.

Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Il avait déposé plainte pour les blessures qu’il a lui-même subies. Cette procédure est traitée de façon concomitante par les policiers du commissariat.

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