Enfants en attente de placement, jeunes majeurs livrés à eux-mêmes et éducateurs épuisés, les alertes se multiplient. À Mamoudzou, le rassemblement organisé dans la cour de Mlèzi Maoré dans le cadre de la mobilisation nationale du collectif « Les 400 000 » a mis en lumière une réalité alarmante : manque criant de structures adaptées, sous-financement chronique, et absence de solutions pour les jeunes majeurs en fin de prise en charge. Les éducateurs dénoncent l’absurdité d’un système qui interrompt brutalement l’accompagnement à 18 ans, malgré des années de suivi. Les associations appellent à un sursaut des pouvoirs publics pour mettre fin aux sorties sèches, revaloriser les métiers du social et garantir à chaque enfant une place digne. À ce jour, les listes d’attente dans les tribunaux continuent de s’allonger.









