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Les forces de l’ordre peuvent régler beaucoup de choses, sauf les accidents domestiques

Un week-end qui aura été émaillé de faits divers à la résonance bien particulière. Un tragique accident à Petite-Terre impliquant une jeune enfant de 8 ans. Une affaire de passage à tabac à Koungou dans le cadre d’une relation adultère… des situations assez fréquentes.

 

La vie domestique à Mayotte rime parfois avec effroi, voire même avec terreur. Dans le fait divers qui s’est déroulé vendredi dernier en Petite-Terre, la scène dont a été témoin la mère de famille concernée relève, à n’en pas douter, du registre de l’épouvante. En effet, en cette période de vacances scolaires, les enfants, restant à la maison, s’occupent comme ils le peuvent mais surtout comme ils l’entendent, les parents poursuivant leur activité professionnelle sans pouvoir exercer le moindre contrôle sur leurs faits et gestes.

De retour de sa journée de travail, la mère va alors découvrir que sa fille de 8 ans s’est noyée dans la poubelle. Cette poubelle, comme dans beaucoup de famille de l’île, a pour utilité, non pas de recevoir les déchets domestiques, mais fait office de réservoir à eau afin de faire face aux coupures qui émaillent la vie à Mayotte. Si les secours ont pu rapidement intervenir, suite à l’appel désespéré de la mère, pour tenter de réanimer la jeune enfant, leurs efforts auront été vains ; le décès est malheureusement constaté. Un drame qui rappelle que le domicile privée peut rapidement se transformer en scène de terreur dans le cadre des accidents domestiques ; accidents qui sont une source non négligeable de décès chaque année. Autre fait marquant de ce week-end, mais dans une bien moindre proportion, concerne une relation d’adultère dans la ville de Koungou. En effet, un homme a été passé à tabac par un groupe d’individus.

Dans le quartier où les faits se sont déroulés, il est possible d’apprendre, par le biais des voisins, que l’homme en question avait pris ses habitudes en visitant régulièrement le domicile conjugal d’une femme, son mari étant régulièrement absent. L’homme violemment molesté y avait désormais ses entrées. Néanmoins, cette relation extraconjugale était loin d’être du goût des proches de la mariée. Pour mettre un terme à cet adultère, ils ont donc décidé d’empêcher mais aussi de dissuader l’amant de revenir dans le futur. Une mise en garde pour le moins catégorique. Ce fait divers, loin de défrayer la chronique, permet toutefois de souligner que ce genre de procédé d’intimidation, dans le cadre de relation extra-conjugale, est assez récurrent à Mayotte. Pierre Mouysset

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