Après le CHM, l’ARS ou encore la SIM, la CFDT ouvre un nouveau front social à Mayotte. L’organisation syndicale semble s’inscrire dans une dynamique de protestation à l’échelle du département et de ses différentes administrations. Un préavis de grève de 24 heures qui s’ajoute au mouvement national de trois jours à France Télévisions pour protester contre la restructuration de la flotte vidéo mobile.
En ce qui concerne Mayotte et la grève de la CFDT, leurs revendications sont claires : une aide exceptionnelle de 5 000 € pour tous les agents en raison du cyclone, l’intégration immédiate et systématique des postes vacants, le respect de la convention collective et des avenants UCC, incluant la reconnaissance et le paiement des pigistes en CDD, bilingues et bi-qualifiés. La CFDT exige également une revalorisation du point d’indice, la mise en place de mesures d’accompagnement pour les salariés proches de la retraite, ainsi que le recrutement immédiat d’un comptable pour finaliser la réorganisation du réseau RH Outre-mer.
Le directeur de Mayotte la 1ère, Toufaïli Andjilani tient à rappeler qu’une prime a été versée pour les salariés qui ont travaillé pendant la période Chido, que 4 packs d’eau et 200 euros de tickets restaurant ont été distribués à tous les salariés. Il explique également qu’une livraison de bâches pour tous les salariés est en cours de livraison. Un accompagnement financier du personnel a été mis en place pour mettre à l’abri toute la famille des salariés que ce soit à la Réunion ou en métropole. 30000 € ont été versés au CSE de l’entreprise pour contribuer au financement des œuvres sociales.
