Le chikungunya continue de marquer le pas à Mayotte. En une semaine, seuls quatre nouveaux cas ont été confirmés, portant le total à 1 255 depuis janvier. Le nombre d’hospitalisations reste stable à 40 et aucun décès n’est à déplorer.
Ces chiffres, publiés par l’Agence régionale de santé, témoignent d’un net ralentissement de la circulation du virus. Les équipes de lutte antivectorielle poursuivent néanmoins leurs interventions dans plusieurs communes, afin d’éliminer les gîtes larvaires et de sensibiliser la population. Plus de 1 400 domiciles ont été traités et 1 824 gîtes identifiés, dont 352 positifs, en une semaine.
Les autorités rappellent l’importance de maintenir les gestes de prévention : se protéger des piqûres, utiliser moustiquaires et répulsifs, et supprimer les eaux stagnantes. Si la situation apparaît aujourd’hui maîtrisée, elle n’est pas pour autant définitivement réglée. L’expérience des épidémies passées dans l’océan Indien montre que la saison des pluies pourrait offrir un terrain favorable à une reprise de la transmission virale. La vigilance reste donc de mise, tant pour les habitants que pour les voyageurs.
Cette semaine, les agents de la lutte antivectorielle de l’ARS interviendront dans les communes de Mamoudzou, Labattoir, Koungou, Tsoundzou 1, Mtsamoudou et Mtsangaboua afin de renforcer les actions de prévention et de traitement. Dès l’apparition de symptômes tels qu’une fièvre brutale ou des douleurs articulaires, il est recommandé de consulter rapidement un médecin.






