« Nous sommes saisis pour donner un avis », rappelle Abdou Dahalani, président du Conseil économique, social et environnemental de Mayotte. Réunis en assemblée plénière, les membres du CESEM ont examiné six dossiers avant leur passage devant le Conseil départemental. L’ensemble a reçu un avis favorable « à l’unanimité des membres présents », précise le président, qui évoque des « sujets assez simples ».
Les délibérations portaient notamment sur l’accise appliquée aux produits énergétiques et sur la programmation des travaux d’enfouissement du réseau électrique en zone rurale. Une priorité pour l’institution : « Après le passage du cyclone Chido, pour préserver l’avenir, il faudrait que le réseau électrique soit enfoui. » Le CESEM a également validé le renoncement du Département à percevoir en 2025 un dividende sur les résultats d’EDM, estimant que ces moyens doivent « servir davantage à la clientèle ».
La séance a aussi permis de revenir sur les travaux nationaux menés autour de l’évolution des CESER. « J’ai remis en main propre un document au président du Conseil Départemental “Chemin d’avenir”. » Ce texte synthétise deux ans de réflexion sur le rôle futur de ces institutions et appelle à renforcer leur cadre interne. Le CESEM entend désormais « muscler notre règlement intérieur » et approfondir plusieurs chantiers de fond, dont l’école, la mobilité et la sécurité. « Mayotte n’est pas un territoire condamné à être contrôlé par des délinquants. »









