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La Section Syndicale des Sapeurs Pompiers de L’aéroport de Mayotte se remet en colère

Ce n’est pas une première, loin de là, les sapeurs-pompiers de l’aéroport sont en colère et dénoncent leurs conditions de travail, leur rémunération. Le vent social souffle donc de nouveau sur la petite piste de Pamandzi à l’heure du grand chassé-croisé des grandes vacances.

Leur message est retranscrit ci-dessous, il n’annonce pas de mouvement de grève, mais prudence est mère des vertus, surtout en cette période de levée des restrictions et de réouverture d’un aéroport qui a été “fermé” pendant des mois… Cela n’est pas de bon augure.

 

“Le torchon rebrule au sein du SSLIA. Actuellement, ce ne sont que des Pompiers d’Aéroport de droit privé qui sont employés par EDEIS au sein de cette structure.

Le problème de salaire misérable, le problème d’un responsable SSLIA incompétent et le problème de gestion de planning sont pointés du doigt par nos soldats du feu.  Actuellement, nous avons un aéroport qui accueille des avions types B777-300 ER et des A330-300 de niveau 9 de protection avec un niveau 7 de protection incendie, chose inadmissible et une mise en danger des passagers qui accrue de jour en jour.

Nos soldats du feu ont déjà écrit à la direction D’EDEIS à Paris afin d’alerter sur le condition de travail insoutenable et une salaire médiocre dans un département où le taux de la cherté de la vie est très élevé. Comment un Pompier D’AÉROPORT qui est payé 1510€ par mois, peut venir au travail tout les jours en demis journée ou même pour 4h de travail, en payant l’essence, son repas, son déplacement et faire 39h par semaine? Un pompier D’AÉROPORT doit être en pleine forme afin d’intervenir dans les conditions optimales et être en mesure dans les 2 min à suivre un déclenchement d’un alerte, de projeter 50% de ses moyens et ainsi pouvoir sauver des vies s’il n’a pas de repos légal. En tout cas, un préavis de mouvement social n’est pas à exclure dans les jours à venir au sein de l’aéroport de Mayotte. Service minimum pendant la belle période estivale.  Qui est le responsable, L’état (Préfecture de  Mayotte) qui ferme les yeux sur l’ensemble des choses qui ne fonctionnement pas et qui ne suivent la réglementation d’un aéroport, ou l’entreprise EDEIS qui profite de l’ETAT (DGAC) pour mettre en danger les passagers de Mayotte en ne respectant pas les droits des salariés? RA HACHIRI”

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