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La planète souffle un peu « grâce » au coronavirus, la pollution ralentit

6h23

eau biodiv

La crise sanitaire occasionne un réel ralentissement de l’activité économique, positif pour la planète, mais elle questionne notre modèle économique en profondeur, rien ne sera plus comme avant.

Les effets positifs sur l’environnement occasionnés par la crise du coronavirus ne sont qu’une façade dont il ne sert à rien de se réjouir, ils nous prouvent enfin que l’interdépendance entre économie et écologie ne se règlera qu’avec un changement de modèle de développement.

Voilà quelques temps que certains se félicitent des effets bénéfiques notamment sur les émissions de gaz à effets de serre de la crise du coronavirus. Il est vrai que la mise en quarantaine du Wuhan en Chine a permis d’occasionner la réduction de l’émission d’au moins 100 millions de tonnes de CO2. Ces émissions sont produites par les usines et le transport maritime essentiellement. Par ailleurs, la réduction de la circulation des automobiles liées à la crise a aussi eu en Chine un effet positif sur les particules fines dans l’air, tous ces effets commencent à être enregistrés en Italie et notamment en Lombardie.

Il ne fait aucun doute qu’il en sera de même dans les prochaines semaines en France métropolitaine. Ce que révèle cette crise c’est que la production économique est intrinsèquement liée à la dégradation de l’environnement. C’est un enseignement qui est désormais acquis.

La vraie question à se poser c’est quel modèle de croissance voulons nous pour limiter nos impacts écologiques ? Derrière cette question on impacte très vite la problématique de la société de consommation et de tout ce qu’elle induit marmite

A retrouver dans France Mayotte Matin

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