Mardi après-midi, à Koungou, une centaine de jeunes ont défié les militaires de la gendarmerie, obligeant ceux-ci à faire usage de gaz lacrymogène. Tout a commencé lorsqu’un groupe armé a été signalé près du collège. Les gendarmes, dépêchés sur place, ont contrôlé quatre personnes, dont une qui s’est rebellée et a été interpellée.
Rapidement, la tension est montée d’un cran. Dans le quartier Jamaïque, un groupe d’une centaine d’individus a pris pour cible une patrouille de gendarmerie, lançant des projectiles sur le véhicule. Aucun blessé n’a été recensé, mais la riposte des militaires, avec des grenades lacrymogènes, a dispersé les assaillants.
Plus tard, sur la RN1, près de la Protection maternelle et infantile, une dizaine d’individus ont dressé des barrages de pierres et de fers à béton pour bloquer la route. Là encore, un des fauteurs de troubles a été arrêté et les obstacles ont été dégagés.
Après plusieurs heures d’affrontements sporadiques, le calme est revenu et la circulation a été rétablie. Mais cette journée a mis en lumière la fragilité du climat local, où la moindre étincelle peut rallumer la violence. Les forces de l’ordre restent sur le qui-vive pour prévenir un nouvel embrasement.

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