À Kangani, comme dans de nombreux villages de Mayotte, chaque épisode pluvieux transforme les rues en torrents de boue. Les pentes dénudées, la terre instable et les maisons construites sans plan d’aménagement aggravent un phénomène désormais récurrent : les coulées de boue descendent vers la route avant de se déverser dans le lagon, charriant déchets et sédiments.
L’urbanisation anarchique, souvent justifiée par le manque de logements, met en péril l’environnement et la sécurité des habitants. À chaque averse, les mêmes scènes se répètent : routes impraticables, habitations fragilisées, réseaux d’eau et d’électricité endommagés.
Les associations écologiques tirent la sonnette d’alarme, dénonçant l’absence de gestion des sols et la pression démographique galopante. Pendant ce temps, le lagon, pourtant classé, s’enlise un peu plus à chaque pluie.









