Pendant trois semaines, les œufs ont disparu des rayons des magasins, créant une tension inhabituelle dans les foyers mahorais. À Mayotte, ce produit du quotidien est bien plus qu’un ingrédient : c’est l’une des principales sources de protéines animales pour des milliers de familles vivant sous le seuil de pauvreté. En raison de problèmes logistiques, les livraisons avaient été interrompues, sans visibilité claire sur leur reprise. Depuis hier, les premières palettes ont commencé à réintégrer les étals de certaines enseignes, marquant le début d’un retour progressif à la normale. Une amélioration est espérée dans les jours à venir, mais cette crise rappelle la dépendance forte du territoire pour les produits essentiels.
