octobre 15, 2024

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Grossesse précoce et non désirée : quelles réponses à Mayotte ?

Hier matin, le docteur Soumeth Abasse, président du réseau REPEMA, est intervenu lors de la matinale de Kwézi dans le cadre de la semaine de la contraception. Il a présenté les objectifs de cette semaine. Selon lui, « il ne suffit pas de dire “il faut aller prendre la pilule”, il faut aussi expliquer pourquoi il faut la prendre, où se renseigner, qui peut vous accompagner et quels sont les bénéfices des moyens contraceptifs. ».

À Mayotte, où l’adhésion à la contraception est moins forte qu’en métropole, des femmes se retrouvent dans des situations extrêmement compliquées. Notamment des très jeunes filles : le nombre d’accouchements de mineures est d’environ 500 par an à Mayotte, des chiffres élevés derrière lesquels se trouvent des enfants encore au collège, dont le projet de vie s’effondre. Les femmes qui souhaiteraient prendre leur fertilité en main peuvent se rendre dans les PMI ou les associations pour être informées et accompagnées. Le docteur Abasse rappelle que dans ces endroits, aucun jugement de quelque nature que ce soit ne sera porté. Il souligne également que le secret professionnel garantit une totale confidentialité : contraception, infertilité, grossesse, aucune information ne sera jamais divulguée, et il invite toutes les femmes à s’informer.

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