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Villes confinées : maintenir l’apprentissage en minimisant les risques

Les établissements scolaires des trois communes confinées sont fermés, et des mesures se mettent en place pour préserver les élèves.

Depuis hier soir, les communes de Boueni, Pamandzi et Labattoir sont confinées en raison d’une recrudescence des cas. En accord avec le rectorat les 3 collèges et le lycée des zones concernées sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Les élèves de ces écoles, au même titre que ceux résident dans les communes et fréquentant des établissements extérieurs. « On espère que ça ne va pas durer plus de dix jours » nous explique le recteur Gilles Halbout. D’ici là, les élèves concernés devront donc suivre des enseignements à distance. Une pratique qui pourrait sembler problématique à la vue des manquements profonds en termes d’informatique et de connexion internet dans une partie conséquente de la population, souvent trop modeste pour être équipée.

Néanmoins face à cette question, les équipes enseignantes s’organisent comme l’explique le recteur. La journée d’hier était ainsi utilisée pour préparer des polycopiés à distribuer, afin de donner aux élèves du travail pour la semaine : les enseignants connaissent les situations familiales, évaluent et adaptent les façons de travailler en fonction de leurs élèves, nous explique ainsi le recteur. Et ce quitte à contacter les parents pour qu’ils récupèrent eux-même les polycopiés en question.

Quel protocole pour les potentielles fermetures à venir ?

En discussion hier matin avec le préfet, le rectorat et l’ARS, la mise en place d’un dispositif intermédiaire en fonction des situations. C’est à dire que les établissements avec un niveau de contamination resteront ouvertes, avec la fermeture exceptionnelle de classes isolées si nécessaire ; le niveau intermédiaire concerneront les lycées et collèges au cas par cas, avec la possibilité d’un passage à jauge réduite. Des mesures qui correspondent à celle évoquées aux mois d’octobre/novembre derniers, avec une alternance chaque jour des élèves en présentiel et en distanciel. Fermeture qui pourra être décidée en 24heures à peine et qui dépendra soit de l’ARS avec un nombre de cas trop élevés dans une zone donnée, ou bien selon le nombre de cas positifs relevés par les tests du rectorat au sein des établissements eux-mêmes. Certains établissements sont actuellement surveillés, et des tests y sont pratiqués de manière réduite et régulière.

Quid des parents ?

Si l’idée de devoir accueillir son enfant suite à une fermeture d’école annoncée quelques 24 heures seulement avant son effectivité peut sembler effrayante pour les parents, le recteur nous explique que c’était déjà le cas auparavant. Le recteur nous explique que l’application du principe de précaution est fondamentale : les établissements ferment s’il y a trop de doutes. Et que les parents veulent avant tout une relation de confiance avec les équipes du rectorat , qui passe par l’application de ce principe de précaution.

Une situation globale qui est donc hautement évolutive et à laquelle l’ARS et le rectorat semble porter une attention de tous les instants, pour faire au mieux avec une conjecture actuelle défavorable à l’enseignement…

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