Lors d’une conférence de presse conjointe, le préfet et le procureur de la République ont pris la parole après le naufrage d’un kwassa au large de Sada, ayant causé la mort de deux personnes. Sans entrer dans le détail des faits, encore en cours d’enquête, ils ont rappelé que l’intervention des forces de l’ordre relevait du cadre international de la recherche et du secours en mer. Le préfet a insisté sur la fermeté de l’État face aux filières d’immigration clandestine, responsables selon lui d’une économie informelle estimée à 150 millions d’euros par an. Il a également souligné la recrudescence de comportements agressifs de certains passeurs, n’hésitant pas à percuter les navires d’interception. Le procureur a précisé que l’enquête vise notamment le pilote pour homicides involontaires et refus d’obtempérer. Ce kwassa était le troisième intercepté dans la nuit.
