Au lendemain des vacances de la Toussaint, les élèves mahorais ont retrouvé le chemin de l’école dans un climat d’incertitude. Si les transports scolaires fonctionnent normalement, les difficultés liées au manque d’enseignants restent nombreuses. Au lycée Younoussa Bamana, plusieurs élèves témoignent d’un quotidien perturbé : certaines classes n’ont toujours pas de professeurs dans des matières essentielles comme la physique-chimie, l’anglais ou les sciences de l’ingénieur. Pour d’autres, les retards accumulés depuis le début de l’année rendent la préparation aux examens particulièrement difficile. Le manque de salles disponibles complique encore davantage l’organisation des cours. Ces constats reflètent une réalité plus large à l’échelle du territoire, où les conséquences des mouvements sociaux et du cyclone Chidó continuent de se faire sentir, au détriment de la continuité pédagogique.
