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Elaboration du SAR de Mayotte : Patrick Millan recoit Nomane Ousseni, conseiller départemental

7h30

sar

Imaginer le territoire de Mayotte à l’horizon 2050, en prenant en compte tous les enjeux potentiels ou induits – transports, infrastructures, équilibre territorial – tel était l’objet du séminaire organisé à l’initiative du Conseil départemental en direction des élus locaux ce 26 novembre à Trévani, dans le cadre du Schéma d’aménagement régional (SAR).

Rappelons que le SAR est un document d’orientation  élaboré avec l’ensemble des acteurs institutionnels, collectivités et habitants et approuvé en Conseil d’Etat (en 2021). Il s’agissait d’entendre les points de vue d’élus – conseillers départementaux, maires et adjoints, parlementaires étaient conviés – dans le cadre de la concertation mise en place.

Trois tables rondes/ateliers étaient proposés : « le territoire, le projet stratégique du SAR », « le temps, la prospective territoriale à l’horizon 2050 », « le programme, les grandes orientations du SAR ». Un certain nombre d’orientations se sont dessinées ou simplement confirmées qui contribuent à la formalisation d’un cadre : l’enjeu de la maîtrise des frontières (entrées et sorties), celui de la maitrise de l’espace en lien avec la destination des territoires et le nécessaire rééquilibrage, l’enjeu essentiel des infrastructures (250 équipements sportifs opérationnels – 1 750 de plus nécessaires à l’horizon 2050), les questions liées aux transports (aéroport, port, « métrocable » ?), les questions d’éducation avec des infrastructures dimensionnées (université, collèges, lycées..). Un terme est revenu fréquemment : celui de l’équilibre territorial (nord/sud), indispensable avec un enjeu : celui de penser le territoire dans sa globalité…. (et de ne pas raisonner commune, canton mais bien territoire).

En conclusion, le conseiller départemental Nomani Ousseni s’est félicité de « la qualité des échanges, d’une réflexion nourrie, toujours soucieuse de l’aménagement du territoire. Ce qui se dégage, c’est bien la nécessité d’une vision à 30 ans, voire plus, pour anticiper le devenir de l’île. De cet engagement, de cette vision, élus comme habitants doivent être moteurs » a –t-il noté.

 

 

 

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