Le 26 septembre marquait la Journée mondiale de la mer, une occasion pour la DGOM de rappeler les ambitions de l’État en matière d’économie bleue ultramarine. À Mayotte, la feuille de route élaborée en lien avec la DGAMPA promet une approche adaptée aux besoins locaux : valorisation de la pêche, montée en compétences des acteurs, protection du lagon. Sur le papier, la stratégie est claire. Sur le terrain, la réalité est toute autre. Le secteur halieutique, censé être le socle de cette économie bleue, est à l’arrêt depuis des années. Le cyclone Chido a aggravé la situation en détruisant une partie de la flotte et le ponton de Mamoudzou, toujours pas reconstruit. Sans infrastructure, pas de relance possible. Et pendant que les plans s’empilent, les professionnels attendent.
