La justice a statué rapidement sur deux affaires récentes illustrant la montée des violences. Le 12 août, à Miréréni, deux personnes avaient été agressées en pleine forêt. L’enquête des gendarmes de Tsingoni a permis d’interpeller deux suspects. Le principal auteur a été jugé en comparution immédiate et condamné à trois ans de prison ferme, tandis que le second, finalement mis hors de cause mais en situation irrégulière, fait l’objet d’une procédure d’éloignement. Quelques jours plus tard, le 19 août, à Mangajou, des affrontements ont éclaté avec des barrages érigés sur la RN2 et des jets de projectiles contre les forces de l’ordre. Là encore, la justice a agi sans délai : l’un des auteurs, arrêté sur place, a été condamné à un an de prison. Ces décisions rapides visent à rappeler que les violences contre les personnes comme contre les institutions seront fermement sanctionnées.
