Top pub
Top pub
Top pub
Top pub

Détection de salmonelle : compléments d’informations de la Préfecture

poussin

06h30 : Suite aux informations parues dans le numéro du France Mayotte d’hier concernant la détection de salmonelle dans un élevage de poules pondeuses, la Préfecture s’est fendu d’un communiqué, en apportant des compléments d’informations.

  • « Il n’y a jamais eu de contamination avérée par des salmonelles (pathogènes ou non pathogènes) dans l’usine d’aliments du bétail située à Ironi-Bé. Aucun lien ne peut donc être établi à ce jour, entre l’utilisation des aliments produits par cette usine et la détection de salmonelles dans les élevages de volailles. La contamination par les salmonelles se fait essentiellement par le milieu extérieur et en cas d’insuffisance des règles sanitaires.

  • Les contacts entre l’administration et les professionnels dans le cadre de la mise en œuvre de mesures de police sanitaire sont indispensables et courants. Ils permettent notamment d’évaluer et de programmer les options techniques à retenir si la confirmation de la présence de Salmonella Enteritidis intervenait.

  • La détection de salmonelles dans un élevage de poules pondeuses ne conduit pas systématiquement à la destruction des œufs et des volailles concernés.

  • Les œufs peuvent être traités thermiquement et valorisés par une casserie d’œufs. Par extension, la mise sur le marché des poules peut intervenir sur dérogation, après abattage hygiénique, contrôle de salubrité et sous réserve de traitement thermique (cuisson) dans le cadre réglementaire de l’arrêté ministériel NOR AGRG0803850A du 26 février 2008. Ces possibilités ont été évoquées avec l’éleveur qui ne les a pas retenues compte-tenu des contraintes organisationnelles (nécessité de faire venir un abattoir mobile respectant les normes, impossibilité de stocker les carcasses en attendant les résultats, pas de casserie en service à Mayotte).

  • Dans ces conditions la solution qui s’est imposée lors des échanges avec l’éleveur a été l’élimination et la destruction du cheptel et des œufs.

Compte-tenu du contexte spécifique à Mayotte, la DAAF s’emploie à entreprendre toutes les démarches nécessaires auprès de l’administration centrale pour que soit prise en compte cette situation exceptionnelle et atténuer les conséquences économiques sur l’exploitation concernée. »

Articles associés