Top pub
Top pub
Top pub
Top pub

Daniel Zaidani écrit au Préfet suite aux violences du week-end

Le jeudi 31 décembre 2020, j’ai adressé un courrier au Préfet de Mayotte pour lui faire part de mon inquiétude sur la recrudescence de violence qui frappait la Petite-terre et l’absence de réponse de l’Etat.
Les faits d’une gravitée inouïs qui ont secoués les habitants de Pamandzi et de Labattoir ces trois derniers jours confirment l’impuissance de l’Etat face à l’immigration clandestine et aux actes barbares de délinquance.
La population de Mayotte est terrorisée par des bandes de gamin qui ont compris que l’âge, la pauvreté ou encore l’absence de parent leurs conféraient à Mayotte une impunité totale.
Aujourd’hui, je demande au Préfet de Mayotte de prendre en considération ma lettre ouverte même si je n’appartiens pas au groupe de la majorité du Conseil Départemental de Mayotte.
La réinsertion ou la prévention ne sont plus d’actualité. Il ne doit plus avoir de place à la compassion ou l’humanisme pour lutter contre le terrorisme urbain.
Nous avons les forces de l’ordre en nombre suffisant pour agir en petite-Terre. Tous les moyens à notre disposions (brigade de gendarmerie de Pamandzi, GIGN, Police Nationale, détachement de la Légion étrangère, base Navale Maritime, services des Douanes et Police aux Frontières) doivent être utilisés pour annihiler définitivement ces violences juvéniles qui détruisent notre société.
Encore choqué par le déferlement de violence qui s’est abattu sur la Petite-terre, l’impuissance de l’Etat, m’impose, jusqu’à nouvel ordre, de garder mes enfants à la maison.
MONSIEUR LE PRÉFET, AGISSEZ, ON NE VEUT PAS ÊTRE LES PROCHAINES VICTIMES !

La lettre adressée au Préfet par le Conseiller Départemental de Pamandzi :

Courrier au Préfet – Demande d’une nouvelle approche sur l’insécurité à Pamandzi

 

 

Articles associés