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Crise de l’eau, entre la résilience des uns et l’égoïsme des autres

La crise de l’eau à Mayotte est un problème complexe, une évidence. Or, elle est exacerbée par l’égoïsme de certains individus qui détournent la ressource en eau pour leur propre bénéfice, au moment où la population de l’île fait preuve de résilience en majorité.

C’est le constat qu’on tire d’une visite d’inspection à l’un des affluents de la retenue collinaire de Combani réalisée, hier, par la préfecture, en partenariat avec les services du Conseil départemental, l’Office national des forêts (ONF), la police de l’environnement et les forces de l’ordre.

L’opération a été l’occasion de détruire des plantations d’agriculture illégale et des mini-barrages qui entravaient les flux d’eau alimentant la retenue collinaire. De plus, un système de captage avec des tuyaux a été scié. Il avait été mis en place pour acheminer l’eau vers des champs d’agriculture clandestine, comprenant diverses cultures comme le manioc, les bananes, etc.

Ces pratiques ne privent pas non seulement la population mahoraise d’une bonne partie de la ressource en eau, en réduisant le débit des rivières dans un contexte de baisse du taux de remplissage des retenues d’eau, mais elles contribuent aussi à la déforestation croissante de l’île.

Malgré cette sortie salutaire des autorités, les captages d’eau et les champs illégaux restent un fléau sur l’île. Il faudrait un plan plus vaste et durable pour les éradiquer définitivement !

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