
Sur les réseaux sociaux, François Persée, directeur général des services de la commune de M’tsangamouji, partage un constat amer. Cinq mois après le cyclone Chido, la mairie annexe est toujours à ciel ouvert. Malgré les promesses de soutien, les collectivités engagent seules des travaux sans arrêté de subvention, ni budget spécifique. À M’tsangamouji, ce sont déjà près de 600 000 euros qui ont été mobilisés sans garantie de remboursement. Les dossiers sont déposés, mais les réponses se font attendre. Les élus avancent à découvert, avec un sentiment croissant d’abandon, dans un climat où l’urgence a cédé la place à la désespérance.