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Chirongui fait son bilan sur le couvre-feu mis en place pour les mineurs

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06h45 : La politique de la ville de Chirongui a tenu à faire le bilan de la période de couvre-feu mis en place lors des vacances scolaires juillet-Aout 2016, un couvre-feu relatif à la circulation des mineurs de la commune. Et autant dire que de prime abord, le bilan semble plutôt positif.

« A Chirongui, les habitants, l’agent de développement local, les agents de tranquillité publique et la police municipale ont relevé sur le territoire communal, diverses problématiques d’insécurité et de tranquillité publique en soulignant l’implication des mineurs :
– Rassemblements nocturnes,
– Nuisances sonores,
– Atteintes aux biens et aux personnes,
– Consommations d’alcool,
– Consommations de stupéfiants,
– Trafics divers

Pendant les périodes des vacances scolaires, ces mineurs se retrouvent bien souvent livrés à eux-
mêmes en pleine nuit. Ces constats ont poussé, la municipalité de Chirongui à instaurer un couvre-feu visant à restreindre la liberté de circulation de mineurs non-accompagnés au-delà de 21 heures et ce jusqu’à 4h du matin. Ce couvre-feu a été instauré sur la période du 22 juillet au 22 Août 2016, dans le but de freiner les dérapages à l’ordre public.

Pour mettre en œuvre ce couvre-feu, la municipalité a communiqué auprès de sa population à travers les médias. Mais riche d’une première évaluation du couvre-feu instauré en Février 2015, la municipalité a aussi déployé un plus grand nombre d’agents sur le terrain afin de vérifier que le couvre-
feu soit respecté.

La Mairie de Chirongui a donc missionné ses deux agents tranquillité publique et trois agents de la police municipale pour faire respecter ce couvre-feu. Une fois par semaine (en semaine ou en weekend), les agents de tranquillité et la police municipale se réunissaient pour faire des rondes sur l’ensemble du territoire communal entre 18 heures et minuit. Les autres jours de la semaine les agents de tranquillité publique réalisaient des temps d’information et de mise en garde dans les villages entre 18 heures et 22 heures.

Lors des premières semaines du couvre-feu, les agents avaient pour mission d’informer la population sur la mise en place du couvre-feu et de ses modalités d’application. Les semaines suivantes, l’objectif était de rappeler à l’ordre les personnes qui ne respectaient pasle couvre-feu. Cependant durant toute Ville de Chirongui la période du couvre-feu, la mairie n’a pas dressé de sanctions car la majorité de la population a compris l’objectif de ce couvre-feu.

Cependant, les agents sur le terrain ont rencontré quelques difficultés sur certains villages tels que Mramadoudou et Malamani où des groupes de jeunes se retrouvaient de manière récurrente. La difficulté pour les agents résidait surtout dans le fait d’appréhender des groupes de jeunes qui rassemblaient à la fois des mineurs et des majeurs. Il est à noter que ni les agents de tranquillité publique ni les agents de la police municipale ne sont autorisés à procéder à des contrôles d’identité rendant la tâche encore plus difficile. Pour la mise en place du prochain couvre-feu, la municipalité se dotera d’un outil afin de communiquer plus en détails les éléments statistiques de la mise en place d’une telle procédure.

Pour conclure, le bilan de ce couvre-feu est assez positif dans la mesure où la présence des agents le soir sur l’ensemble du territoire communal a permis à la population d’être rassurer. Par ailleurs, la présence de la police municipale (en tenue) et de leur voiture sur le temps du couvre-feu est vraiment un atout majeur pour dissuader les jeunes (ou moins jeunes) à commettre des infractions ou des délits. »

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