Depuis la rentrée, les tensions s’accumulent sur le campus universitaire. Malgré de nombreuses alertes, les problèmes dénoncés par les étudiants – retards administratifs, manque de cartes étudiantes, absence de certificats de scolarité, locaux dégradés – restent sans réponse concrète. Ce lundi, environ 200 manifestants ont symboliquement bloqué l’entrée de l’université, déterminés à maintenir la pression. Plusieurs témoignages pointent une gestion jugée déconnectée, voire méprisante. Certains étudiants affirment que leurs mails restent sans réponse, d’autres rapportent des propos désinvoltes tenus par la direction. L’excuse du passage du cyclone Chido, souvent invoquée, ne suffit plus à calmer la colère. Pour eux, les difficultés ne datent pas d’hier, et les responsabilités doivent être clairement assumées. Ils exigent des actes, pas des promesses. Et disent être prêts à continuer la mobilisation tant que rien ne change.
Suite à cette première journée de mobilisation, une rencontre a été proposée par le président de l’université. Les étudiants ont toutefois choisi de la reporter à demain matin, à 10h, estimant que ce délai était nécessaire pour être pris au sérieux. Une réunion est ainsi programmée avec la direction, dont ils attendent des réponses concrètes.









