Le début de semaine a été particulièrement agité au lycée de Sada. Le lundi 22 septembre, une quarantaine de lycéens ont empêché l’accès à l’établissement en plaçant des obstacles sur la chaussée. Leur colère visait les emplois du temps jugés mal organisés, des classes surchargées et des conditions d’apprentissage dégradées. Alors que les forces de l’ordre retiraient les barrages, un gendarme a reçu une pierre. L’incident a été sans gravité, mais il a suffi à tendre davantage l’atmosphère.
Un dispositif de sécurité renforcé a été rapidement mis en place, permettant de disperser les attroupements et de ramener l’ordre. L’un des jeunes identifiés pour avoir lancé des pierres a été interpellé puis remis à la gendarmerie locale. La direction du lycée, après concertation avec une délégation d’élèves, a décidé de fermer l’établissement pour la journée. Les bus scolaires ont pris en charge les élèves afin de les raccompagner.
Mais dès le lendemain, le 23 septembre, la contestation a pris une nouvelle tournure. Cette fois, ce sont les parents d’élèves qui se sont mobilisés. Ils ont empêché les bus d’accéder au lycée, invoquant des inquiétudes liées à la sécurité et dénonçant un climat de violences répétées. Les transports scolaires n’ont donc pas déposé les élèves, même si l’établissement est resté ouvert et prêt à accueillir ceux qui se présentaient.
Ces deux journées de blocage témoignent du malaise grandissant autour du lycée de Sada, pris entre revendications pédagogiques, tensions sécuritaires et inquiétudes familiales.






